La Domenica Del Corriere - Dominique Pelicot "déclaré coupable" de viols aggravés sur son ex-épouse Gisèle

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Dominique Pelicot "déclaré coupable" de viols aggravés sur son ex-épouse Gisèle
Dominique Pelicot "déclaré coupable" de viols aggravés sur son ex-épouse Gisèle / Photo: Benoit PEYRUCQ - AFP/Archives

Dominique Pelicot "déclaré coupable" de viols aggravés sur son ex-épouse Gisèle

Dominique Pelicot, l'accusé principal du procès des viols de Mazan, a été "déclaré coupable" jeudi pour avoir pendant une décennie drogué son ex-épouse Gisèle aux anxiolytiques avant de la violer et la livrer à des dizaines d'inconnus recrutés sur internet.

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"Monsieur Pelicot, vous êtes déclaré coupable de viol aggravé sur la personne de Gisèle Pelicot", a déclaré le président de la cour criminelle de Vaucluse, Roger Arata, précisant que sa peine lui sera énoncée un peu plus tard dans la matinée consacrée au verdict de ce procès devenu symbole de la lutte contre les violences faites aux femmes.

Dominique Pelicot, 72 ans, s'est levé, a écouté le président attentivement mais sans exprimer une émotion particulière. Il encourt 20 ans de réclusion criminelle.

Il a également été reconnu coupable d'enregistrement et de détention d'images prises à leur insu de sa femme, de sa fille et de ses belles-filles.

Toute la famille est présente dans la salle.

Lundi, lors de sa dernière prise de parole, il avait prié sa famille "d'accepter ses excuses", tout en saluant le "courage" de son ex-femme, Gisèle, aujourd'hui âgée de 72 ans.

"On m'a affublé de titres, j'ai plutôt l'intention de me faire oublier", avait prévenu celui qui a été décrit par plusieurs avocats des coaccusés comme "l'ogre de Mazan", un "loup" qui aurait piégé leurs clients en leur faisant croire au scénario d'un couple libertin où l'épouse ferait semblant de dormir. Sa fille Caroline, qui ne le désigne plus que comme son "géniteur", avait estimé à la barre qu'il était "un des plus grands criminels sexuels des 20 dernières années".

Il avait ensuite expliqué que "la privation de ne plus voir les siens est pire que la privation de liberté": "Je peux dire à toute ma famille que je les aime. Voilà, vous avez le reste de ma vie entre vos mains", avait-il conclu en direction des cinq magistrats professionnels de la cour.

F.R.Mezzatesta--LDdC